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La puissance des mots

9/1/2020

4 Commentaires

 

Par Maxime Fortin, doctorant en psychologie

On peut croire que la parole ne peut être utile pour soigner.
 
Avant de connaître réellement ce qu’est la psychothérapie, je me demandais, comme bien des gens je crois, s’il était vraiment possible d’aider fondamentalement quelqu’un par la simple parole. Après tout, ce ne sont que des mots, me disais-je. Comment est-ce que « juste le fait de parler » pourrait réellement faire une différence? En quoi serait-ce différent que de parler à un ami ou à la famille? Ces questionnements étaient bien ancrés en moi, même s’il m’était parfois difficile de me l’avouer étant donné mes ambitions de carrière comme psychologue.
 
Ces réflexions ne venaient pas de nulle part. Comme la majorité d’entre nous, j’ai été éduqué dans un système où la science empirique est présentée comme le Saint Graal de la compréhension de notre monde, ce qui semble avoir alimenté des préjugés envers les sciences humaines, que plusieurs considèrent encore aujourd’hui comme subjectives, « molles » et non empiriques. Je me souviens encore vivement de commentaires de certains étudiants de mon école secondaire à cet effet. L’accent actuel, l’emphase, est sur le concret, sur l’action directe et rapide, sur ce qui est observable de façon tangible. Autrement, on peut être considérés comme des « pelleteurs de nuages » qui tournent en rond dans leurs réflexions sans fin. Au diable les rêveurs et les philosophes. Et ce discours continue à être alimenté, même par des professionnels de la santé. J’ai notamment déjà entendu une psychiatre en devenir mentionner que la psychothérapie serait « de la foutaise » et que seule la médication serait digne d’intérêt. Les propos de cette personne sont d’ailleurs conformes au modèle biomédical traditionnel, qui teinte encore notre expérience collective par un accent excessif sur le biologique (voir Deacon, 2013 pour une critique extrêmement intéressante de ce mouvement).
 
Plusieurs événements historiques et courants de pensée semblent être à l’origine de ce discours. Ces éléments sont cependant trop nombreux et complexes pour les décrire adéquatement dans ce court texte. Nous pouvons par contre déjà nous poser les questions suivantes: Qu’est-ce qui constitue le coeur de nos vies? Qu’est-ce qui nous importe le plus? Qu’est-ce qui nous définit? Souvent, les réponses se situeront sur le plan de nos bons souvenirs, des événements marquants que nous avons vécus, des relations que nous entretenons avec nos proches, de nos valeurs et du sens que nous donnons à notre vie. Notre vie est une histoire qui nous est propre et que nous continuons à bâtir au fil des années. Les gens ont besoin de comprendre ce qu’il se passe et l’univers qui les entoure, de faire de leur vie une histoire qui a du sens.
 
Ainsi, comment avoir un impact psychologique fondamental sur l’individu? Comment l’amener à guérir lorsqu’il a été blessé psychologiquement? C’est ici que les mots s’inscrivent. Les mots constituent le principal langage de la pensée, ils sont une voie d’accès royale à la psyché humaine, à l’univers de l’individu. Ils peuvent ainsi être source de changements profonds, puisqu’ils constituent le fil qui relie l’individu dans toute son expérience et son identité. Ils lui permettent d’avoir sa propre histoire. Je suis loin d’être le premier à le dire, mais je crois qu’à notre époque il est toujours bon de se le rappeler. Par exemple, à mes yeux, lire peut nous transporter dans d’autres univers et nous nourrir d’autres perspectives, et on peut comparer la psychothérapie à un voyage introspectif où on apprend à s’observer et à se définir autrement.
 
Les études scientifiques récentes appuient d’ailleurs mes propos. Je pense notamment en contexte de TSPT, où des études ont montré que des réfugiés polytraumatisés ont fait des gains très considérables en ce qui concerne leurs symptômes post-traumatiques lors d’un protocole qui leur proposait de faire du sens de leur parcours de vie en mettant par écrit leur histoire (Neuner et al., 2004; Schauer, Neuner & Elbert, 2005). D’autres études, de plus en plus nombreuses, ont par ailleurs montré que la psychothérapie pour différentes problématiques de santé mentale, en plus d’être efficace, mène à des changements sur le plan de l’activité cérébrale et à la modification de structures cérébrales. Ces faits sont désormais bien décrits dans de nombreux articles et livres (notamment: Schore, 2012; Marwood et al., 2018; Lane & Nadel, 2020). À mes yeux, ceci va de soi, puisque l’on sait que tout apprentissage mène à de nouvelles « connexions » neuronales, et qu’il semble réaliste de croire que quelque chose qui puisse modifier le fonctionnement et la structure du cerveau puisse occasionner des changements importants chez l’individu. En d’autres mots, en psychothérapie, les mots deviennent aussi la porte d’entrée à des modifications cérébrales. Ils sont donc une clé d’accès aux changements, non seulement psychiques, mais aussi biologiques (après tout, tout cela est interrelié).
 
Il est intéressant aussi de se rappeler que le cerveau fonctionne par associations et par images. La pertinence de l’utilisation de la métaphore et des histoires en psychothérapie et pour l’apprentissage, notamment, est depuis longtemps défendue par différents auteurs (lire par exemple Parkin, 2010 et Barker, 2013). Et ceci a beaucoup de sens. Effectivement, les études concernant l’apprentissage ont démontré que l’on retient beaucoup plus si les éléments à retenir sont regroupés en une histoire, s’il y a un sens. En fait, notre cerveau est construit de sorte à retenir des histoires, et à créer du sens, cela fait partie de notre nature humaine. En plus, les études ont montré que les stimuli qui sont associés à une charge émotionnelle ont beaucoup plus de chances d’être gravés en mémoire. Entre un apprentissage stérile et un apprentissage créatif et vif d’images, la créativité prime. Pourquoi ne pas appliquer ce même principe en psychothérapie?
 
Un exemple frappant est celui des athlètes de la mémorisation. Dans la série The Mind Explained sur Netflix, un épisode (Memory) décrit comment des experts en mémorisation procèdent en regroupant, synthétisant l’information, et surtout en en constituant des histoires. Par exemple, pour mémoriser une série de chiffres, on peut les regrouper et leur attribuer une signification. Prenons le chiffre aléatoire 1014216523656. Il est presque impossible de le mémoriser tel quel. Séparons-le maintenant en plusieurs éléments: 101 421 132 365 6. Déjà beaucoup plus facile pour la mémoire. Maintenant, donnons à cette série de chiffres une histoire un peu loufoque: 101 serait un dalmatien (comme les 101 dalmatiens), 421 serait une glissade (4 descend à 2 puis plus doucement jusqu’à un). 132 est le numéro de l’autobus scolaire que je prenais au secondaire, alors disons autobus. 365 ne me rappelle rien, mais disons un tour et demi sur soi-même (360 degrés + 5/10 de tour). Et 6 rime avec saucisse. L’histoire serait la suivante (prenez le temps de la visualiser, laissez place à l’imaginaire!):
- Un dalmatien descend une glissade pour se rendre à son autobus scolaire. À la recherche de son autobus, il fait un tour et demi sur lui-même. Il trouve alors une saucisse par terre.
Quelque chose me dit que je me souviendrai encore de cette série de chiffres dans les jours à venir.
 
En somme, nous sommes faits pour retenir et construire des histoires et en faire du sens. C’est là que s’inscrit à mon avis la notion de faire résonner en psychothérapie, et d’utiliser métaphores et imaginaire pour arriver à cette fin. De là aussi l’importance de plonger dans l’univers subjectif du client, dans sa vision du monde, pour bien la comprendre, puis de reprendre ses propres mots, ses propres croyances et ses propres images mentales pour amener changement et guérison. Certains, par exemple, peuvent être plus frileux avec l’interprétation des rêves, puisqu’il est difficile de prouver empiriquement que les rêves soient fiables pour tirer quelque conclusion que ce soit, ou encore que leur interprétation est quelque chose de très subjectif. Je ne suis pas d’accord avec l’idée d’écarter l’analyse des rêves de la psychothérapie cependant, puisque, au minimum il me semble, les rêves peuvent servir comme image très puissante pour faire passer une idée, un message, qui risque beaucoup plus de marquer l’imaginaire et la mémoire du client qu’une simple pensée. Le rêve devient ainsi une puissante métaphore qui peut servir de tremplin au client en thérapie et de repère dont il se souviendra probablement fort, fort longtemps.
 
Les preuves sont de plus en plus nombreuses en ce qui concerne l’utilité des mots pour soigner. Malheureusement, ces faits concernant la puissance des mots et par extension de la psychothérapie sont à mon avis peu connus de la population générale et même de nombreux professionnels de la santé. L’univers psychologique de chacun et l’importance de la santé mentale demeurent souvent dénigrés ou à tout le moins sous-estimés ou incompris. Je crois que dans le cadre de notre profession, nous avons le droit et même le devoir de faire porter nos mots en défendant ces idées injustement délaissées, cette connaissance qui a le pouvoir de nous rapprocher comme société de ce que nous sommes fondamentalement, c’est-à-dire des êtres humains.
 
Références
 
1. Barker, P. (2013). Psychotherapeutic metaphors: A guide to theory and practice (Vol. 5). Routledge.
2. Deacon, B. J. (2013). The biomedical model of mental disorder: A critical analysis of its validity, utility, and effects on psychotherapy research. Clinical psychology review, 33(7), 846-861.
3. Lane, R. D., & Nadel, L. (Eds.). (2020). Neuroscience of Enduring Change: Implications for Psychotherapy. Oxford University Press, USA.
4. Marwood, L., Wise, T., Perkins, A. M., & Cleare, A. J. (2018). Meta-analyses of the neural mechanisms and predictors of response to psychotherapy in depression and anxiety. Neuroscience & Biobehavioral Reviews, 95, 61-72.
5. Neuner, F., Schauer, M., Klaschik, C., Karunakara, U., & Elbert, T. (2004). A comparison of narrative exposure therapy, supportive counselling, and psychoeducation for treating posttraumatic stress disorder in an african refugee settlement. Journal of consulting and clinical psychology, 72(4), 579.
6. Parkin, M. (2010). Tales for trainers: Using stories and metaphors to facilitate learning. Kogan Page Publishers.
7. Schauer, M., Neuner, F., & Elbert, T. (2005). Narrative exposure therapy: A short-term intervention for traumatic stress disorders after war, terror, or torture. Hogrefe & Huber Publishers.
8. Schore, A. N. (2012). The science of the art of psychotherapy (Norton series on interpersonal neurobiology). WW Norton & Company.
4 Commentaires
Gérald Lajoie
9/2/2020 12:21:30

Bonjour!
Il y a dans votre texte beaucoup de fraîcheur, d’enthousiasme et d’audace que je vous souhaite de conserver longtemps!
Comme je suis devenu psychologue en 1972, j’ai eu l’occasion de voir notre profession se retrouver coincée dans des clivages plutôt destructeurs qui commencent à peine à se faire remettre en question. Qui dit clivage dit polarisation, et qui dit polarisation… dit se trouver dans l’impossibilité d’évoquer l’intégratif! Pour chaque camp, la tendance est plutôt de se conforter dans le sentiment d’avoir la Vérité avec un grand « V » et de dénigrer, détruire même, l’Autre qui veut nous attirer dans le gouffre de l’erreur (ici l’un vers les nuages, l’autre vers la matière cérébrale).
C’est un conflit très vieux qui me semble avoir à sa source la grande difficulté de «saisir», de mesurer matériellement l’immatériel c’est-à-dire ce que nous appelons la psyché, l’esprit, le psychisme, l’âme même (the mind). L’idéalisation de la parole a mené au mépris de la matière neurologique et vice versa; les neuropsychanalystes n’ont pas encore résolu le problème, mais sont sur la bonne piste, je crois.
L’une des meilleures descriptions des racines neurologiques de ces déchirements culturels est celle de Iain McGilchrist (2009) The Master and His Emissary : The Divided Brain and the Making of the Western World. Époustouflant.
Un commentaire maintenant sur les mots.
Ce terme est très ambigu. Les mots peuvent servir à nommer, mais aussi à intellectualiser et rationnaliser. La psychanalyse – celle de source française en particulier – a mis un accent (culturel) extrême sur le langage, la parole, l’interprétation verbale pour faire du sens en rendant l’inconscient conscient. Il en a découlé de très grands abus des mots (aux dépens de l’écoute des messages corporels par exemple).
J’ai eu une formation psychodynamique assez classique que mon travail avec des enfants très perturbés en Centres Jeunesse m’a obligé à réviser et nuancer. Aujourd’hui, je dirais que ce ne sont pas les mots qui ont l’effet thérapeutique recherché, mais les métaphores. Les mots-qui-font-images. Les mots qui offrent une passerelle entre les émotions terrifiantes et la possibilité de les contenir suffisamment pour pouvoir en « jouer » et arriver à les penser jusqu’à ce qu’elles soient intégrables.
Au début de ma carrière, j’avais été très déçu de lire le livre de Winnicott sur La Consultation thérapeutique, car il n’y faisait presque pas d’interprétations! Aujourd’hui, je le relis et je constate qu’il avait tout à fait raison : il faut passer par le jeu, l’histoire, le conte, le récit, l’image. (Comparons les « mots » suivants : «Vous souffrez d’une dépression»… « Ce que vous ressentez, c’est de la tristesse.»… «Vous avez l’air triste aujourd’hui»… «Je ne sais pas si cela peut nous aider, mais en vous écoutant, il me vient une image : je vois une jeune fille sur un radeau»…). Tous des mots, mais qui, qualitativement, n’ont pratiquement rien en commun! Ces images doivent être vivantes, spontanées, inspirées par ce qui s’échange dans la relation. Elles ne peuvent être livresques, intellectuelles, sorties du guide du parfait thérapeute.
C’est là que la recherche empirique œuvrant sur des données de groupes ne peut aller; c’est là que la capacité de jouer de façon sentie et empathique opère dans l’individualité mais se retrouve non-mesurable avec les instruments de la science qui se veut « dure ». Les méthodologies de recherche qualitatives constituent un modèle plus approprié, mais la psychologie officielle les tient à l’écart. Le pouvoir (même économique et politique) est encore presque exclusivement entre les mains des approches quantitatives.
En ce sens, non, les mots ne guérissent pas. C’est l’usage qu’on en fait qu’il vaut mieux cerner (y compris lorsqu’on constate qu’il est préférable de les éviter, d

Réponse
Maxime Fortin
9/4/2020 12:06:25

Bonjour!

Je vous remercie pour votre commentaire. Vous soulevez des points intéressants. Je suis de votre avis notamment que c'est l'usage que l'on fait des mots qui est important et non les mots en soi. Je suis heureux de vous lire, c'est principalement l'opportunité de pouvoir échanger qui m'a poussé à vouloir écrire justement.

Je vous souhaite une belle fin de semaine et au plaisir,

Maxime

Réponse
Marie
9/3/2020 08:32:24

Encore merci Maxime pour ce merveilleux texte!

En ce qui me concerne, le passage qui résonne le plus pour moi est le suivant, là où tes mots rejoignent mes propres représentations de la psyché humaine et de la guérison/expansion par la parole : « Les mots constituent le principal langage de la pensée, ils sont une voie d’accès royale à la psyché humaine, à l’univers de l’individu. Ils peuvent ainsi être source de changements profonds, puisqu’ils constituent le fil qui relie l’individu dans toute son expérience et son identité. Ils lui permettent d’avoir sa propre histoire. Je suis loin d’être le premier à le dire, mais je crois qu’à notre époque il est toujours bon de se le rappeler. Par exemple, à mes yeux, lire peut nous transporter dans d’autres univers et nous nourrir d’autres perspectives, et on peut comparer la psychothérapie à un voyage introspectif où on apprend à s’observer et à se définir autrement. »
Ça me fait penser également, comme Gérald l’exprime aussi dans son commentaire, à ce qui « est porté » par les mots, ce langage du ressenti, de l’invisible (bien souvent) mais du perceptible, et qui fait du bien, lie les êtres humains ou les relie et permet de contenir la souffrance, la porter autrement et éventuellement peut-être « en guérir ».
Les mots sont une forme d’expression, une façon d’organiser notre expérience en un récit, une histoire, etc. Mais il y a aussi d’autres formes d’expression - dans le corporel (comme l’évoque Gérald) par exemple, dans d’autres formes d’art aussi. J’imagine que tout cela tente d’exprimer, d’organiser l’expérience humaine dans ce qu’elle a de plus précieux mais aussi parfois de plus douloureux. Et que cette tentative ou effort d’organisation ne doit pas ou ne doit plus être perçu comme quelque chose de « non-scientifique », de pelletage de nuages, etc. Il y a un risque de nous désincarner de notre humanité là-dedans.
Et pour revenir sur ce clivage entre empirisme et sciences humaines, je pense qu’il vient du fait que nous ne cherchons non seulement à « organiser » notre expérience mais aussi parfois, par peur de ce qu’on y trouve (ou par courage d’y trouver une façon d’y remédier!), à vouloir la dominer. En ce qui me concerne, j’ai un rapport particulier avec cette science empirique et cette recherche du concret, « au détriment » du mystère humain. Autant j’ai pu souvent m’y opposer, autant maintenant je vois ces 2 tentatives - celle du voyage introspectif qui se renouvelle sans cesse comme celle de la recherche de « vérités » et de « traitements » comme 2 forces humaines complémentaires qui ont un but commun : celui de nous élever encore plus loin et de nous aider à évoluer. C’est là que l’intégratif prend tout son sens!

Réponse
Maxime Fortin
9/4/2020 12:07:58

Merci Marie pour ton commentaire constructif! C'est toujours un plaisir et très enrichissant d'échanger avec toi.

Bon week-end,

Maxime

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    Auteur


    Marie Noël,
    ​psychologue clinicienne 

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